Question vaguement inspirée par le film Survival family Imaginons juste qu’il n’y ait plus d’électricité, que ça revienne pas, donc plus de radio, pompe à essence, frigo.

Survivez vous longtemps ? quelle compétence vas vous aider ? comment ?

    • pseudo@jlai.lu
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      3
      ·
      6 months ago

      Non, mai j’ai déjà fait des poellés de pissenlit, farce de plantain, ou de la sauce tomate/cynorhodon. Un jour de printemps ou je n’aurai pas de famille a dîner pour me juger, je me ferai une salade de feuille de tilleul. La plupart du temps, je fais juste des tartes avec des fruits.

      L’ortie j’ai jamais tenté. Je ne sais pas comment le préparer. Il y a trop de plante qu’on appelle aussi ortie pour que je fasse confiance au conseil sur Internet qui dise de simplement l’écraser.

      • Snoopy@peculiar.florist
        link
        fedilink
        arrow-up
        2
        ·
        edit-2
        6 months ago

        @pseudo @forumlibre

        Mais c’est génial ça ! C’est un motif de mariage ! 😍😍😍

        l’ortie, je connais q’une seule plante, celle qui pique, yen a d’autre ? 🤓

        Pour l’ortie, ya plusieurs gros avantage :

        - elle est envahissante et pousse aussi bien que la menthe (ryzhome je crois)
        - elle est facile à reconnaitre. Ça augmente tes chances de survie et on ne pas finir comme dans into the wild : mort empoisonné.

        Je me rapelle avoir dit aux bénévoles qui m’aidaient au jardin, quand on ne connait pas la plante et ses voisines : on ne bouffe pas.

        Et tu peux manger la tete de l’ortie crue, faut bien la rouler pour casser ses poils urticant. ​:pika_love:​

        • pseudo@jlai.lu
          link
          fedilink
          Français
          arrow-up
          3
          ·
          6 months ago

          Et tu peux manger la tete de l’ortie crue, faut bien la rouler pour casser ses poils urticants.

          Tu me le confirme. Je peux m’y risquer en t’y faisant confiance. Je te le demande parce que je vais m’y risquer !

          • pseudo@jlai.lu
            link
            fedilink
            Français
            arrow-up
            3
            ·
            6 months ago

            l’ortie, je connais q’une seule plante, celle qui pique, yen a d’autre ?

            Les lamiers sont aussi appelés faux-orties. L’ortie blanche, l’ortie rouge par exemple sont en réalité des lamiers. Des plantes qui ne piquent et dont l’apparence ressemble à un mélange entre une menthe et une ortie.

            • Snoopy@peculiar.florist
              link
              fedilink
              arrow-up
              0
              ·
              6 months ago

              @pseudo Effectivement et à ma connaissance ya pas de voisin toxique. Le plus important c’est de vérifier et connaitre les voisins toxiques, par coeur.

              Par exemple, je me risquerais jamais à manger une carotte sauvage, le risque de confusion avec la cigue est mortel.

              jardinautes.com/carotte-sauvage-ou-cigue/

              Quant à l’ortie et le lamier. Le lamier est pas toxique il me semble.

              www.laventureaucoindubois.org/parutions/enlibreacces/94-orties-ou-lamiers-les-3-reperes-qui-ne-trompent-pas.html

              Les feuilles des orties ce sont des scies. Et tu testes si ça pique ou non. En cas de doute, tu peux analyser la disposition des feuilles et environnement ou bien le faire avec un spécialiste de plantes comestible.

              Une fois que tu as reperé de l’ortie, pour réduire drastiquement les chances d’empoisonnement, on va la cultiver. C’est pour moi ce qui a créé l’agriculture : réduire le temps de recherche de nourriture, éviter les empoisonnement, améliorer le gout et rendement.

              • karmiKiwi@jlai.lu
                link
                fedilink
                Français
                arrow-up
                2
                ·
                6 months ago

                C’est pour moi ce qui a créé l’agriculture : réduire le temps de recherche de nourriture, éviter les empoisonnement, améliorer le gout et rendement.

                Encore une petite précision du coup. La naissance de l’agriculture, à plusieurs endroits dans le monde quasi simultanément (à 5000 ans près max) n’a pas une seule explication. De nombreux chercheurs bossent sur la question depuis longtemps et il s’agit de paramètres multiples dont certains qu’on connaît encore trop mal.

                En fait, l’agriculture apparaît au début de l’Holocène (période chaude, dans laquelle on vit encore ajd et qui fait suite à la dernière glaciation). Pour faire simple, avant, les conditions pour pratiquer l’agriculture sont quasi inexistantes, les plantes en question ne poussent pas à l’état sauvage. Fin de l’ère glaciaire, boum, apparition de champs de céréales spontanées, et qq millénaires plus tard, agriculture bien établie.

                Bon attention l’agriculture reste un choix, des populations du passé ont refusé l’agriculture. Des populations actuelles aussi ne pratiquent pas l’agriculture alors qu’elles pourraient le faire (elles savent que ça existe).

                Bref, l’apparition de la domestication (animale et végétale) est certainement l’un des changements les plus importants dans l’histoire de l’humanité. Cela relève de paramètres complexes et nombreux. Impossible de résumer ça à qq lignes

                • Snoopy@peculiar.florist
                  link
                  fedilink
                  arrow-up
                  0
                  ·
                  6 months ago

                  @karmiKiwi après, je pense que ce sont ces paramètres qui ont amené la domestication végétale et animale.

                  Si tu pars en cueilette, ça prend du temps et faut retrouver le chemin sauf si on est nomade. Reperer les lieux et prendre conscience que ce sera épuisé, voire mangé par les animaux. Bon après les indiens le font naturellement et ne seront pas aussi stressé que moi.

                  Dans tout les cas, tu n’as jamais la certitude de pouvoir manger à ta faim. Est ce qu’iel redoutaient les famines ?

                  L’agriculture pour moi résoud cela. Parallèlement elle force la sédentarisation. Dès lors que tu cultive, tu t’enracine et reste près des plantes et du bétails et de l’irrigation.

                  Comme nous sommes devenu sédentaire et que nous stockons la nouriture, ça attire les rongeurs. D’ou la domestication des chats et chien.

                  Voilà pour moi c’est cet ordre d’idée gui amène les choses. Après effectivement je l’ai déconnecté du climat. Mais bon, ce sont mes reflexions perso sans connaitre aussi bien l’évolution du climat durant ces périodes. J’imagine que durant la glacation on était plutot carnivore ?

                  T’as un bouquin qui parle de l’alimentation et de l’agriculture au fil des ages ? Tu nous fais un topic dessus :3

                  • karmiKiwi@jlai.lu
                    link
                    fedilink
                    Français
                    arrow-up
                    2
                    ·
                    6 months ago

                    Je ferai un topic un jour sur le Néolithique, mais là j’ai pas le temps avec le taff. Pour le bouquin, faut que je réfléchisse à un truc relativement grand public et détaillé. Pour le Néolithique en France, je recommande ça, c’est bien foutu et rapide à lire.

                    J’entends bien ce que tu penses, et c’est plutôt intuitif comme réflexion, mais la recherche archéologique montre que le sujet est nettement plus complexe.

                    Par ex, le chien est domestiqué avant, par des nomades. La sédentarité n’est pas strictement liée à l’agriculture.

                    Et en fait la famine est une angoisse bien plus forte pour les populations d’agriculteurs/éleveurs que pour les chasseurs cueilleurs. Une événement climatique un peu vénère (sécheresse ou pluies diluviennes) et tout est foutu. C’est moins le cas pour les chasseurs cueilleurs.

                    En fait, à la fac, j’ai surtout appris que le Néolithique (agriculture élevage sédentarité…) c’est le début des emmerdes dans l’histoire de l’humanité.

                    Bon voilà c’est pas le sujet central du fil mais ça donne des clés de compréhension.

              • pseudo@jlai.lu
                link
                fedilink
                Français
                arrow-up
                1
                ·
                6 months ago

                Non, le lamier n’est pas toxique. Je me suis déjà fait des grosses poellés de lamier rouge. Le lamier blanc je le reconnais très bien mais je n’en ai pas trouvé dans un coin assez propre pour que j’ose le manger.

                Le truc c’est que le lamier ne pique pas. Donc quand un article internet ou d’un livre écrit avec les pieds (ils sont nombreux eux aussi) dit “tkt, l’ortie, tu le balance dans ton plat et quand c’est prêt, ça ne te piquera pas”, tu utilises deux brins d’esprit critique pour te demander de quel genre d’ortie il parle. Comme tu le dis, la confusion peut être grave quand on mange c’est cueillette, donc par principe, si le moindre doute subsiste sur une pratique JE-M’ABSTIENT. Même si le risque c’est que de le piquer le bout de la langue, je veux pas prendre ce genre de mauvaise habitude.

                  • pseudo@jlai.lu
                    link
                    fedilink
                    Français
                    arrow-up
                    1
                    ·
                    6 months ago

                    Les voitures ne m’inquiètent pas trop. Vu le nombre de champs exploité par des tracteurs et planté en bord de départemental, je vois pas ce que je mangerai encore sinon. Le problème se sont les gens qui laissent leur chien faire leur besoin partout :(

              • pseudo@jlai.lu
                link
                fedilink
                Français
                arrow-up
                1
                ·
                6 months ago

                Pour la différence carotte-cigüe, c’est facile : les cigües n’ont pas de poils et la racine de la carotte sauvage a une odeur distinctive de… carotte.

                  • pseudo@jlai.lu
                    link
                    fedilink
                    Français
                    arrow-up
                    1
                    ·
                    6 months ago

                    Manger. Non, pas encore. Mais il y en a plein devant chez moi. Et une plante qui ressemble aussi à du panais mais dont je dois confirmer l’identification.

                    De mon expérience, la carotte est assez commune, j’en retrouve aussi quand je pars en vacances ailleurs en France. Les fleurs sont assez reconnaissable et il suffit de déraciner la plante pour savoir si c’est de la carotte ou pas. Faut pas s’attendre non plus à une forme de carotte pour la racine, c’est simplement une racine de fleur avec un partie centrale un peu épaisse qui sent bon la carotte.

        • pseudo@jlai.lu
          link
          fedilink
          Français
          arrow-up
          3
          ·
          6 months ago

          Pas vraiment. Quand je suis sûr à 300 % d’avoir identifier une plante et qu’elle se trouve dans un coin pas trop fréquenter, je cueille les parties hautes et je les mets dans une poêle avec quelques cuillères à soupe d’eau je couvree et je fais cuire une à deux minutes. Après je rajoute un peu d’huile, je fais revenir, sel, poivre et voilà un plat d’accompagnement.

          Pour les tartes, pâte Marie, le fruit dénoyauté par dessus, coupé et hop au four pour très longtemps. Je viens du pays de la prune, donc généralement, c’est ça dans toutes les tartes mais avec un peu de patience, on peut aussi faire une jolie cueillette de mûre des ronces. à disposer sur une pâte cuite à blanc par dessous une petite couche de crème.