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  • Social media addiction comes from frustration toward the devices people are using, and so does, more often than not, free software/open source advocacy.

    Social media addicts could then learn to use better tools, especially GNU Emacs (which is diametrically opposed to social media, in the best way), but they generally stay addicted so it’s hard to find a decent, drama free online FLOSS/hacker community.

    Furthermore, whereas free software advocates generally use better tools, open source advocates are, frankly, grotesque at times, and certainly won’t tell people they’ll prefer to increase productivity metrics over fostering wellness and democracy, leading among other things people to confuse FLOSS with e.g. hacking or permacomputing and to speak on behalf of things they won’t understand.

    The onboarding process of libre software development is generally mediocre, not internationalized (Guix is an exception), and i18n of decent graphic tools (e.g. Linux Mint, which I wholeheartedly recommend) is rather new, so FLOSS communities (which need top notch IT infrastructure if anything to maintain and fix their machines) generally aren’t up to date yet, and won’t be for years because most of us use Mastodon anyway. This results in pedantic circlejerks about the CLI and I’m not even talking about sustained patterns of messaging on anonymous forums fostering depression among our communities, because our existence is a threat to Google and Microsoft (and to any kind of wannabe dictator – Putin, Bannon, your local right-wing representative, and so on).

    As a symptom of that mess, Linux users on Mastodon (who generally aren’t FLOSS activists) will basically catcall people into deleting their whole drive and installing Linux with FDE or into dual booting, even if our backup/restore programs are excellent. We still see installing Linux as a long-term commitment and not as something going along the lines of “let’s backup your drive with Syncthing and install Linux Mint, we’ll keep in touch if you want to get back on Windows”. Instead of taking a shower (metaphorically) and leading by the example by thriving IRL with a decent beginners-friendly distribution, we’ll get ready to ask questions like “do you want a source-based or binary distro?”, “what do you think about rolling releases?”, or “do you really want to use glib/systemd?”, as if anything – any volunteer work – our pedantic quest for moral purity would hold in low esteem wasn’t vastly superior to any 30-SLOCs snippet extracted from the Windows source code.

    Simply put, if you want to install Linux you’re gonna want to look for AFK user groups, have a depression mitigation plan, and consider everything a self-claimed “FLOSS activist” will tell you online as a tragic and suicidal projection of digital (+ AFK) abuse.

    Besides that, there are many great female Linux influencers and one of them has rightly said that since she wasn’t paying for software on Windows, everything she used had a better alternative on Linux. The Linux Mint UX is just better IMHO and the bugs, honestly, are rare and quickly fixed (whereas some Windows laptops will predictably disconnect from wifi networks, for years).













  • Je n’ai pas pris position contre l’enseignement de l’arabe en France ? Je ne comprends pas cette attaque ?

    Non mon souci est indiqué dans le dernier paragraphe, il me semble, Bortzmeyer implique que l’Islam serait au peuple arabe ce que le royalisme serait au peuple britannique ou ce que le nazisme serait au peuple allemand.

    D’un point de vue politique, c’est simplement faux car l’Islam n’a pas d’autorité centrale, seulement des autorités politiques peuvent s’en revendiquer (tel l’Ayatollah Khomeini). Il n’y a donc structurellement pas de lien entre le royalisme britannique et le Nazisme d’un côté, qui sont d’ailleurs deux fléaux occidentaux parmi d’autres, et l’Islam ; d’autant moins en France dans la mesure où je ne connais personne se revendiquant de Khomeini.

    On passe sur le caractère culturellement réducteur pour le coup de mettre politiquement en analogie des phénomènes européens et du SWANA, parce qu’on n’est pas à ça près ; seulement toutes les populations dans le maghreb ne sont pas arabes mais ont pu être converties de force dans le contexte du panislamisme. Je ne donnerai pas d’exemples personnels par respect pour l’intimité de certaines personnes (je suis blanche), mais impliquer que l’ensemble des personnes dans le SWANA seraient arabes est réducteur envers la diversité culturelle de la région (Ce qui n’est même pas mon propos de base, je disais au contraire que l’Islam restait inséparable des cultures arabes !).


  • Pas tout à fait, à ma connaissance il ferait l’association de lui-même pour tenter de démontrer par l’absurde qu’apprendre des langues au sens large n’ouvrirait pas à d’autres cultures. (L’Islam serait culturellement analogue au royalisme et au nazisme, par exemple ce serait une idéologie de domination, de concentration du pouvoir politique, ce qui est tout simplement faux, tout au plus des formes étatiques de concentration du pouvoir politique se revendiquent de l’Islam.)


  • Océane@jlai.lutoFrance@jlai.luBlog Stéphane Bortzmeyer: Faut-il critiquer l'IA ?
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    10 days ago

    L’argument selon lequel l’enseignement de l’arabe ne créerait pas une certaine ouverture d’esprit vis-à-vis de l’Islam (que l’auteur assimile ici à une catégorie policière – le “djihad” – de guerre asymétrique contre notre pays, donc à une passerelle de recrutement pour devenir, peu ou prou, un ennemi intérieur) car l’anglophonie ne serait pas un vecteur de soft power royaliste/britannique est faux, et celui selon lequel la germanophonie ne rendrait pas Nazi est vrai car cette période est vécue par la nation allemande comme un traumatisme.

    (Cela dit en passant, les origines du fascisme seraient françaises…)

    L’auteur avait un bien meilleur exemple à portée de main, la sociale-démocratie, mais de fait, faux aussi : la germanophonie est utilisée comme une promotion du dialogue social allemand, ou du savoir-vivre allemand, de la démocratie fédérale, etc., ce qui ne peut jamais faire de mal, mais peut aussi devenir un moyen de domination culturelle, sur la base de signes de reconnaissance et d’expériences d’échange linguistique partagées d’une part, d’une hiérarchisation symbolique entre Europe du Nord et Europe méditerranéenne – Italie et Espagne – à laquelle adosser une défense de l’Europe-forteresse d’autre part.

    Seulement il me semble difficile d’enseigner l’Arabe sans promotion de l’âge d’or arabo-musulman, culturellement marqué par sans doute l’une des plus grandes œuvres d’art qui soient, le Saint Coran. La prise de Constantinople, due au christianisme, est considérée comme l’un des événements historiques les plus dramatiques, pour des raisons inséparables de l’influence culturelle de l’Islam dans cette région du monde.

    Prétendre le contraire en présentant cette religion comme analogue (vis-à-vis de l’anglais et de l’allemand) au royalisme et au nazisme, pour assurer son lectorat que jamais pareil rapprochement ne pourrait se produire, est islamophobe.





  • Océane@jlai.lutoFrance@jlai.luBlog Stéphane Bortzmeyer: Faut-il critiquer l'IA ?
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    11 days ago

    Bien que brillant sur les enjeux techniques, @bortzmeyer@mastodon.gougere.fr a aussi défendu l’enseignement de l’arabe en niant tout lien avec l’Islam, par analogie avec l’absence supposée de liens entre anglophonie et soft-power culturel britannique (impliquant, en réalité, une valorisation de la couronne britannique, comme dans la série Sherlock), ou entre germanophonie et nazisme sur son blog :

    Comme à chaque fois qu’on propose de développer l’enseignement de l’arabe en France, la droite extrême et l’extrême-droite protestent avec des arguments amalgamant langue arabe et islamisme, voire langue arabe et djihadisme. Selon leurs arguments, enseigner l’arabe reviendrait à promouvoir ces idéologies. (Ces arguments reposent en partie sur des ignorances répandues en France, comme de confondre arabe et musulman.) Les partisans de l’enseignement de l’arabe répliquent en général en niant le lien entre langue et idéologie, en notant que l’apprentissage de l’anglais ne fait pas de vous un loyal sujet d’Élisabeth II. Ou bien, si on n’a pas peur du point Godwin, en notant qu’apprendre l’allemand ne vous transforme pas en nazi.

    https://www.bortzmeyer.org/enseignement-arabe.html

    Son propos est bien de nier les liens entre maîtrise de la langue arabe et pratique de l’Islam, en assumant sa religiophobie (mais sans que le christianisme ou le judaïsme ne jouissent à ma connaissance d’un tel traitement de faveur).

    Idem pour son billet sur la libre pensée dans le monde arabo-musulman, sans équivalent pour l’Europe occidentale…

    Je suggère d’attendre une mise à jour de l’auteur sur les billets concernés (modification, suppression, ou rétractation) avant de le tolérer de nouveau dans nos espaces. Évidemment, toutes excuses seraient bienvenues et acceptées (et avec plaisir, cf., notamment, Doja Cat et DaBaby).