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Le texte prévoit d’octroyer au gouvernement un capital annuel de 60 jours d’interdiction de grève pour les “personnels des services publics de transports”. L’exécutif pourrait répartir ce capital par décret comme il le souhaite dans une limite de quinze jours par période d’interdiction, avec néanmoins la tenue d’une “négociation préalable”.
“Leur droit de grève” c’est ton droit de grève, notre droit de grève. Ce n’est pas un droit qui est “à eux” dans le sens où il n’est pas attaché à leur personne mais découle de leur statut de travailleureuses. Le fait que ces travailleureuses bossent dans un secteur stratégique et nécessaire leur permet d’accéder à un pouvoir plus important dans les rapports des forces qui sont quand même en leur défaveur.
Si tu bossais à la sncf tu aurais aussi ce pouvoir. Si tu avais envie d’être égoïste, tu n’envisagerais pas qu’on te retire ce pouvoir potentiel…